Au début du mois, se tenait la 8e édition du Sommet International du Jeu de Montréal 2011.
Le SIJM, qui faisait partie du tout nouveau festival numérique MTL:DGTL (pour Montreal Digital) est l’occasion pour les gens de l’industrie du jeu vidéo de rencontrer d’autres professionnels et représentants d’entreprises et d’assister à des conférences. Les gens qui aspirent à travailler dans cette industrie peuvent aussi se présenter au kiosque d’emploi, du moment qu’ils ont fait parvenir leur CV avant la date limite imposée.
Bref, au cas où vous vous posiez la question : ce n’est pas un « E3 ». On pourrait plutôt le comparer au « Games Developers Conference », ou GDC.
J’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir avec Pierre Proulx, directeur général de l’Alliance Numérique, et lui ai directement posé la question à savoir si un événement du type E3 était dans les plans et la réponse fût négative : les entreprises n’ayant pas nécessairement de budget pour un tel événement à Montréal, semble-t-il.
Pourtant, si vous avez suivi l’actualité du jeu vidéo ces dernières semaines, vous avez probablement entendu parler du Mondial du jeu vidéo de Montréal, qui devrait voir le jour dès l’année prochaine au Palais des Congrès, et mis sur pied par Gilbert Rozon de Juste pour Rire.
C’est un dossier que je surveillerai de près, il va sans dire.
Le 8e Sommet
Le Sommet a trois mandats : la formation continue des développeurs de l’industrie (qu’il s’agisse de programmeurs, artistes, concepteurs et autres), le réseautage entre les développeurs ainsi que le rayonnement des produits québécois à l’étranger.
Pour y répondre, le Sommet présente donc des conférences, un salon VIP pour permettre la création de liens ou de partenariats d’affaires, ainsi qu’une section d’exposants, où l’on retrouve aussi des concours et activités, une galerie d’art, un salon de l’emploi et plus encore.
Le Sommet a aussi présenté un Gala pour souligner les talents de l’industrie, intitulé Game Talent Awards.
Lors de ce gala, ce sont toutes les branches de l’industrie du jeu vidéo qui ont été récompensées, tant du côté de la production, de l’audio, de la programmation ou de la création artistique.
D’ailleurs, j’étais très heureux de voir Craig Adams récompensé pour son travail remarquable sur le jeu iOS Sword & Sworcery, un jeu tout à fait génial qui se cache derrière des allures « 8 bits ».
Pour avoir assisté au SIJM l’année dernière, je dois dire qu’au premier coup d’œil, on notait de subtiles différences, mais l’organisation était quasi-identique, c’est-à -dire impeccable. La preuve: il n’y avait jamais trop de monde à la fois dans la section des exposants, la plupart des visiteurs se trouvant dans l’une ou l’autre des conférences à n’importe quel moment de la journée.
Les conférences s’enchaînaient les unes après les autres dans les différentes salles de l’Hôtel Bonaventure et la plupart des salles où j’ai mis les pieds étaient pleines. Les gens devaient même parfois assister debout à certaines conférences, comme celle de David Hego, portant sur Batman Arkham City, qui fût très intéressante.
Marie Claude Bernard, directrice du Sommet, m’a d’ailleurs confirmé en entrevue qu’il y avait encore plus de conférences et que l’affluence était plus importante encore que l’année dernière, où plus de 1400 personnes étaient présentes.
Ma seule petite déception fût de constater l’absence du « Café Ubisoft », qui créait une certaine atmosphère dès que l’on mettait les pieds au Sommet. Le café était ouvert, mais l’atmosphère était quelque peu différente de l’année dernière… ou c’était peut-être ma pharyngite qui faussait cette impression. 😉
Chapeau donc à Marie Claude Bernard et son équipe ainsi qu’à l’équipe de High Road Communications, qui ont mené les choses de main de maître!
Chapeau aussi à Benoit Mercier des Mystérieux Étonnants également, qui a su affronter sa claustrophobie et m’a accompagné dans la descente à pied des 10 étages pour ressortir du Sommet, histoire d’éviter la file interminable pour les ascenseurs. Blagues à part, je tiens à le remercier de m’avoir prêté un micro afin d’enregistrer les entrevues avec un outil plus professionnel que mon iPhone. 😉
– – –