J’ai un GPS depuis environ 3 ans, mais je l’ai à peine utilisé 2 ou 3 fois. J’oublie de le sortir de la maison, j’ai peur de l’oublier dans l’auto (danger de vol, et l’hiver, le froid draine la pile)…
Je me servais donc de Google Maps sur mon iPhone jusqu’à ce jour, même si l’application n’indique pas vocalement où et quand tourner (j’ai un excellent sens de l’orientation, ayant hérité des gênes de chasseur de mes lointains ancêtres vivant autrefois dans des cavernes).
Mais lorsque j’ai commencé à utiliser Gogo Navigator USA & CAN, je suis presque tombé… de mon siège d’auto!
L’application, faite par EnGIS Communications, est simple mais remplie d’options configurables et supporte même le multitâche, vous permettant d’utiliser le téléphone ou autres applications tout en recevant les indications vocales de votre itinéraire (du moment que vous ne soyez pas au volant au moment de faire du multitâche, bien entendu).
L’application n’utilise pas de données 3G, les informations de la carte étant stockées dans votre téléphone, ce qui vous évite une facture salée à votre retour de voyage.
La traduction française est aussi étonnamment bonne, l’application étant aussi disponible en anglais et en espagnol (les langues les plus parlées aux États-Unis et au Canada). Le petit côté coloré, quasi-dessin animé des écrans, donne à l’application un aspect intéressant, nous changeant des cartes et menus ennuyeux à utiliser.
Comme il s’agit d’une application visant surtout le marché américain, les unités de distance sont en milles plutôt qu’en kilomètres au départ… et la gentille dame vous avise dès que vous dépassez la limite permise par 2 milles à l’heure (3 Km/h) et aura vite fait de vous taper sur les nerfs (non pas que je fasse d’excès de vitesse, mais on s’entend que la marge de manoeuvre est mince).
Il est cependant possible d’afficher (ou non) la vitesse maximale sur le tronçon de route sur lequel vous vous trouvez, de changer l’icône de position affiché sur la carte (flèche ou voiture), modifier l’ordre des options dans l’écran de configuration ou encore configurer le coût de consommation d’essence ou vos lieux principaux de départ, soit « Home » et « Office » (deux items oubliés dans la traduction – d’ailleurs, je vous invite à configurer un lieu PRÈS de votre maison ou de votre travail et non pas l’adresse exacte, au cas où vous vous feriez voler votre téléphone).
Une fois que vous aurez parcouru tous les menus et configuré l’application à votre goût, vous serez prêt à utiliser l’application!
La carte offre trois modes d’affichage, soit « 3D » (mon mode préféré), « carte 2D » et « carte 2D toujours vers le nord ». Étrangement, l’icône choisi pour représenter l’emplacement actuel (flèche ou petite voiture) n’est pas le même en mode 3D et ne reflète pas mon choix… peut-être un oubli de la part des programmeurs.
Le moment est venu d’entrer un itinéraire (sinon, à quoi bon se servir d’un GPS?).
Le logiciel vous demande d’entrer une nom d’itinéraire, afin de le sauvegarder (dans mon cas, il est rare que j’aie à revoir un itinéraire si je l’ai fait une fois, mais je sais, j’ai un sens de l’orientation exceptionnel, ça va merci).
Vous devez ensuite entrer le nom de la ville, puis la rue et finalement l’adresse (numéro de porte).
Par contre, c’est là où un détail m’a agacé: on doit savoir si la rue est en fait une « avenue », une « rue », un « chemin », etc. J’aurais aimé que le logiciel fasse une recherche sans tenir compte du préfixe de la rue, puisqu’il est assez rare qu’on le connaisse, si on n’y a jamais mis les pieds.
Sinon, tout le reste fonctionne à merveille et je trouve sympathique l’affichage 3D des gros buildings sur la carte 2D (ci-dessous).
Il est aussi possible que le chemin calculé ne tienne pas compte de la rapidité à passer par une autoroute, versus une rue ou un boulevard, comme dans l’exemple ci-dessous (à gauche), mais il est toutefois possible d’ajouter une halte (ou un « stop ») afin de forcer le logiciel à calculer une route différente (à droite).
Vous constaterez qu’il est possible de modifier un itinéraire de plusieurs façons, soit en ajoutant un détour (vers le resto, la boutique ou la station-service la plus proche), soit pour éviter les travaux. Vous n’aurez donc plus la liberté d’utiliser l’excuse classique: « Je me suis perdu(e) à cause des mauvaises indications de mon GPS! »
Hormis ces quelques petits détails (que j’ai d’ailleurs soumis aux développeurs), j’aime beaucoup l’application et vous avouerez que pour le prix (29.99$US sur l’App Store), si l’on compare aux applications TomTom et autres qui se détaillent 49.99$ ou 59.99$, vous en aurez pour votre argent.
Évidemment, il manque certaines options avancées comme les avis de circulation (trafic), mais pour se rendre du point A au point B, vous ne trouverez pas mieux comme rapport qualité/prix!
Bref, mon Garmin Nüvi 360 ne risque pas de ressortir de sa boite de sitôt! 😉
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Pour ceux qui ne connaissent pas l’inspecteur Gadget: http://fr.wikipedia.org/wiki/Inspecteur_Gadget
Une image (valant mille mots): http://decclic.qc.ca/usagers/060895/gadget01-hr.jpg
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